• Coucou mes cromignons!

    Aujourd'hui, au menu frites aux 2 patates douces (une jaune, l'autre orangée).

    La patate douce

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais, au fait, que sait-on sur ce légume si goûteux???

    La patate douce est une plante vivace de la famille des convolvulacées largement cultivée dans les régions tropicales ou subtropicales pour ses tubercules comestibles.

    Selon la variété la couleur et la chair de la patate douce change. Les tubercules avec la chair blanche ou jaune pâle sont moins sucrée et ont un taux d'humidité supérieur à celle qui sont rose ou orange. Ils sont très riche en amidon. Leur saveur sucrée et leur texture farineuse rapelle un peu celle de la châtaigne.

    En mets salés, leur utilisation est identique à celle de la pomme de terre: cuit à l'eau, frits, au four, sauté.  On peut également confectionner des desserts grâce à leur saveur sucrée: compotes, gâteau, glace etc...

    Et contrairement à la pomme de terre, la patate douce peut également être consommée crue: carpaccio ou rémoulade.

    En afrique et dans les caraïbes, le tubercule est moulu pour fournir une farine appréciée, d'un niveau nutritionnel supérieur à celui du blé. Elle sert à confectionner des pains, des gâteaux...

    Pourquoi n'en trouve t'on pas en France???? Un pain paléo à base de farine de patate douce! Ce doit être trop bon! J'imagine ça aussi délicieux qu'un pain de maïs mais en plus paléo ;) Quelqu'un aurait-il un tuyau pour trouver cette farine? Une recette?

    N'oublions pas que la patate douce est particulièrement riche en vitamine C et B6, en cuivre et en manganèse. Elle contient une grande qantité de bêta carotène précurseur de la viamine A! Plus la couleur de la peau et la chair est foncée et plus elle contient d'éléments nutritifs.

    Alors vive la patate....douce ;)

     


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  • Coucou mes cromignons, 

    J'ai commencé ce blog il y a 10 mois maintenant. Je m'aperçois que j'ai réalisé un véritable cheminement qui a entrainé de gros changements dans mon quotidien.

    Tout d'abord, j'ai débarrassé mes placards de tout ce qui était à base de gluten, de lait de vache et de toute la nourriture industrielle pleine d'additifs toxiques. Puis j'ai augmenté ma consommation de protéines animales.  J'ai tenu 6 mois avec des cheat day réguliers (une fois par semaine). Mais à la fin, je n'en pouvais plus de manger des oeufs le matin, ça m'écoeurait.

    A cette période, j'ai fait une croix définitive sur le gluten, car dès que  j'en consommais de nouveau, j'avais mal au ventre. Donc fini les cheat day à base de pizza et tarte au citron meringuée! Il est devenu facile pour moi de ne plus consommer de laitage, de gluten et de plats industriels car j'étais intimement persuadée que c'était nocif pour mon corps. Cette étape a été cruciale pour moi. 

    Mais malgré tous ces changements alimentaires (assez radicaux), mon poids et ma silhouette ne changeaient plus. J'ai essayé de réduire ma consommation de fruits, pour consommer le moins de sucre possible. Trop difficile pour moi!  Je n'arrivais pas à m'y tenir plus de 3 jours ... Je compensais en craquant sur le chocolat noir ou en augmentant ma consommation de noix!

    Je sentais que l'alimentation paléo était la bonne voie, d'un point de vue scientifique, mais je ne m'y retrouvais pas tout à fait. Sur tous les blogs masculins de chasseurs paléo, ils mangent de la viande ou du poisson matin, midi et soir, et ils adorent ça! Ils sont beaux minces et musclés! ça fonctionne donc pour eux! 

    Mais moi, petite cueilleuse des temps modernes, cela ne me correspond pas. Mon instinct et mon corps me disent de me tourner vers les fruits et les légumes. C'est pourquoi, je me suis mise à fouiller du côté des végétaliens. Et là, bizarre (lol), j'y ai trouvé beaucoup de blogs féminins avec plein de belles "vegan" minces, dynamiques et lumineuses, respirant la paix, la joie de vivre et la sérénité.

    J'ai alors découvert un nouvel univers: le crudivorisme (manger des fruits et des légumes crus), les graines germées, les jus verts,  la nathuropathie, l'instincto-thérapie...

    Et vraiment, ça m'a semblé d'une logique sans précédent. Manger une alimentation vivante (c'est à dire pas cuite ni transformée ou raffinée ) pour apporter de la vie et de l'énergie à nos cellules. Et donc être en bonne santé!

    En revanche, manger de la viande ou du poisson cru, bof! Mon instinct n'aime pas trop ça de prime abord ;) En général, les vrais crudivores-frugivores ne mangent aucunes substances animales.  

    Mais après maintes lectures sur le net, notamment sur notre système digestif humain (identique à celui des frugivores-feuilles, fruits, insectes ou oeufs-), sur la naturopathie et en observant la maigreur de certains hommes frugivores, je pense réellement que les protéines animales sont nécessaires mais en quantité beaucoup plus infimes que ce que nous mangeons dans nos sociétés. Avant l'industrialisation, les gens ne mangeaient de la viande qu'une à deux fois par semaine!

    Bon, tout ça pour en venir à mes conclusions, personnelles, qui n'engagent que moi. (J'insiste lourdement sur le fait, que, de part mon expérience, mes lectures et mon ressenti, j'en suis venue à ces conclusions, mais que je ne considère pas avoir la science infuse!)

    Je vais vous révéler ce qui, pour moi, s'avère être l'alimentation idéale d'une cueilleuse, en tenant compte des associations d'aliments (naturopathie):

    Menu type de la cueilleuse P@léo

    Matin: fruits et feuilles (ex: smoothie frais banane+feuille d'épinard, ou salade fruits avec de la menthe ou du basilic, ou des fruits à croquer)

    Midi: crudités, viande (2 fois par semaine)/poisson (2 fois par semaine)/ Oeufs (3 fois par semaine) et légumes cuits(tous les légumes verts et colorés+ 2 fois par semaine pomme de terre à l'eau, patate douces, potiron ou châtaignes)

    Goûter: fruits frais (banane, figue, pomme...)

    Soir: grosse salade de crudités + sauce paléo+ amandes/noisettes/noix (une poignée 30g environ)+ éventuellement du fromage de chèvre.

    Mes conclusions

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je pense que c'est une alimentation tout à fait P@léo. En tous cas, quand je mange des fruits frais, je me sens bien. Je n'ai pas de compulsion (mon gros soucis initial) vers le sucré. Même le chocolat ne me fait plus envie, pour vous dire!

    Voici donc l'alimentation que je vais adopter pour les 2 derniers mois qu'il me reste avant de souffler la première bougie de mon blog et de faire un gros bilan personnel. J'espère que vous continuerez à suivre mes périples P@léo. Je vous promets de belles recettes crudivores, des idées de petits déjeuners, la découverte de légumes oubliés, des menus, des photos, des nouvelles de l'évolution de mon poids ou de ma silhouette...

    N'hésitez pas à me dire dans les commentaires, ce que vous pensez de mon menu type ;)

     


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  • Voici un article trouvé sur consoglobe à propos de l'alimentation crue:

    Au fil des années et des nombreuses études scientifiques menées sur la nutrition, deux constats semblent sortir de l’ombre.

    Le premier est que l’alimentation industrielle occidentale, peu importe le pays, entraîne une hausse des maladies dégénératives telles que les cancers, l’ostéoporose, la sclérose en plaque, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité…

    Mais aussi la flambée des maladies chroniques telles que les troubles digestifs, les maladies respiratoires, les maladies de peau (eczéma…), les allergies, les dépressions, les troubles comportementaux…

    Le second constat est que la meilleure alimentation qui soit, celle qui semble être la plus appropriée à la physiologie humaine et qui finalement vient à bout des maladies les plus revêches, est une alimentation riche en fruitslégumes, oléagineux frais consommés…crus.

    Il aura fallu beaucoup de temps, pour que les bienfaits de l’alimentation crue perce dans l’esprit souvent figé des Hommes. Malgré cela, force est de constater que les réticences persistent.

    Pas facile d’effacer les préjugés et idées non fondées dans la pensée des consommateurs. Un long chemin reste donc à parcourir tant pour changer les mauvaises habitudes que pour stopper les pratiques agricoles qui produisent des alimentsincertains en saccageant l’environnement.

    Parce que les vertus de l‘alimentation crue arrivent comme une évidence, les premiers défenseurs du cru ont été les médecins et les scientifiques confrontés à de sévères maladies.

    Manger cru et frais fait profiter de toutes les richesses que le fruit, le légume, le poisson ou même la viande a à nous offrir. Entre autres, les vitamines, les sels minéraux, les fibres et les enzymes.

    • Cuit, l’aliment est appauvri et peut perdre jusqu’à 90 % de certaines vitamines.

    Les crudivores ou le culte du cru

    Ainsi, à la fin du XIXème siècle, le suisse Max Bircher-Benner, a découvert par hasard les effets étonnants de la pomme crue.

    C’est alors que son quasi contemporain Max Gerson, médecin d’Albert Schweitzer, qui souffrait de violentes migraines, a été le premier à étudier les pouvoirs thérapeutiques considérables desfruits et légumes crus.

    Puis, Guy-Claude Burger, physicien suisse, atteint d’un cancer à l’âge de 26 ans, a mis à jour en 1964 les mécanismes d’autorégulation de l’organisme humain grâce aux aliments crus.

    Le dentiste américain Weston A. Price, qui, en parcourant le monde dans les années 1920-1940, a étudié la formation des dents et des os des sociétés primitives, puis en examinant et en comparant leurs habitudes alimentaires, en a conclu de façon radicale que les aliments transformés sont un danger affligeant pour la santé humaine.

    • Le philosophe français Edmond Bordeaux Szekely a découvert, lors de recherches dans les archives du Vatican, des écrits sur les Esséniens et leurs préceptes mettant l’accent sur les aliments crus pour préserver une bonne santé.

    Le cru, un sujet longtemps controversé

    alimentation crueToutefois, mis à part Edmond Bordeaux Szekely dont les travaux ont connu un certain succès, ceux des autres, trop décalés, n’ont obtenu que peu d’écho si ce n’est le rejet.

    Incompris par leur époque, ces auteurs furent parfois mis au ban de la société et leurs découvertes sont alors restées confidentielles.

    Pourtant les recherches scientifiques n’ont jamais cessé tout au long du XXème siècle de confirmer tant les méfaits de l’alimentation transformée que les bienfaits des aliments crus.

    Au début du XXème siècle, le professeur Werner Kollath a découvert, grâce à des expériences sur les animaux que, si l’alimentation transformée et raffinée permettait de maintenir en vie, elle ne pouvait pas la conserver longtemps et en bonne santé.

    Il a montré que les animaux nourris ainsi grandissaient correctement sans manifester de déficiences en vitamines mais tombaient rapidement malades à l’age adulte et mourraientprécocement.

    En 1912Maillard a mis en évidence la présence de molécules nouvelles créées par la cuisson. Il en a compté plus de 150 lors de la cuisson de la pomme de terre.

    Aujourd’hui on sait que ces molécules, appelées AGE pour Advanced Glycation Endproduct, provoquent le vieillissement prématuré des tissus, nuisent au renouvellement cellulaire, aux vaisseaux sanguins, entretiennent les inflammations et sont responsables de nombreuses autres affections.

    Les recherches sur l’alimentation crue

    Vers 1940, Pottenger a comparé l’état sanitaire de deux élevages de chats, l’un nourri de viande crue, l’autre nourri de viandes cuites et a constaté que ces derniers souffraient des maladies de dégénérescence qui touchent fréquemment les humains. 

    Une étude menée entre 1971 et 1974 montrait que la moitié des américaines présentait des carences en calcium et que60% de la population manifestait des symptômes demalnutrition.

    Après plus de 3 années de recherches sur des souris, à l’Institut Linus Pauling de Californie, on a trouvé qu’un régime cru composé de pommes, poires, bananes, tomates, carottes, herbe de blé, graines de tournesol avait des propriétés préventives vis-à-vis du cancer.

    Selon le chercheur Chiu-Nan Lai qui a fait de nombreuse études sur la chlorophylle : « Les aliments crus ont un potentiel d’oxydo-réduction plus élevés que les aliments cuits ».

    La recherche sur la cuisson et le cru

    En 2003, la commission européenne a lancé le projet HEATOX, premier grand programme de recherche sur les effets de la cuisson. Le bilan après 5 ans de recherche se révèle alarmant.

    Non seulement la présence et la toxicité de l’acrylamide (produit utilisé dans l’industrie des plastiquessont constatées mais elle n’est pas la seule molécule néfaste engendrée par la cuisson.

    On pourrait continuer de manière indéfinie ce florilège sans obtenir l’exhaustivité des preuves accumulées sur la nocivité de l’alimentation cuite et la supériorité évidente des aliments crus pour entretenir et conserver une bonne santé.

    Le groupe d’experts missionnés par l’OMS et la FAO, se basant sur plus de 10 000 études réalisées partout dans le monde, en ont déduit dans leur rapport que la consommation de fruits et de légumes associée à de l’exercice physique est la clé d’une santé de fer.

    Manger cru : quel risque ?

    aliments crusCependant, manger cru n’exclut pas les risques de microbes, bactéries et autres parasites qui ont eu le temps de se reproduire dans l’aliment.

    Ce n’est que grâce à la cuisson et la congélation que l’on peut rendre la nourrituresaine. C’est pour cela que plusieurs médecins déconseillent les poissons et viandes crues n’ayant pas été congelés auparavant.

     

    Les fruits et légumes crus

    En ce qui concerne les fruits et les légumes crus, ce ne sont pas les salmonelles qui sont à redouter mais la perte des vitamines.

    Il faut choisir un fruit ou un légume de qualité : des fruits et des légumes qui n’ont pas traînés plusieurs jours dans les rayons ou chez le commerçant.

    A l’air libre, fruits et légumes crus peuvent perdre 50% de leurs vitamines en 3 jours.

    Certains sont plus délicats et périssables de ce point de vue : salade, chou-fleur, jeunes pousses d’épinards.

    De plus, il est préférable de décongeler le produit que l’on va consommer dans le réfrigérateurplutôt qu’à température ambiante.

    Le cru et la viande hachée

    La viande hachée crue ou pas assez cuite est la 1ère cause d’intoxication. L’Institut de veille sanitaire insiste pour que la viande crue ne soit pas consommée par des enfants de moins de 15 ans.

     

    Enfin, s’alimenter uniquement d’aliments non cuits est aussi absurde que jurer exclusivement par le tout cuit, d’autant que beaucoup d’aliments sont indigestes quand on les mange crus !"

     

     

     

     

     


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  • Coucou mes cromignons,

    Je viens de lire un article sur le net qui confirme mes doutes sur le fait que l'homme soit fait pour manger de la viande. Je sais que c'est anti-paléo au possible! Mais j'ai déjà ecrit un article sur nos "proches cousins", les chimpanzés,  dont seuls les mâles mangent exceptionnellement un peu de viande. C'est une question qui revient sans cesse à moi, surtout quand j'essaye de limiter ma consommation de fruits pour réduire mon apport en sucre. Car mon corps et mon instinct se rebiffent!

    C'est très scientifique, le tableau comparatif ci-dessous est sans appel. Dites-moi en commentaire ce que vous en pensez svp... 

    "Les humains sont généralement considérés comme des omnivores. Cette classification est basée sur l’observation selon laquelle les humains consomment en général une grande variété d’aliments végétaux et animaux. Cependant, dans l’étude des pratiques alimentaires humaines, la culture, les habitudes et l’éducation sont des variables qui brouillent ce que l’on observe : l’« observation » n’est pas la meilleure méthode pour déterminer le régime le plus « naturel » de l’homme.

    Si la plupart des humains sont clairement des omnivores « comportementaux », qu’en est-il d’un point de vue anatomique ? Sont-ils adaptés à un régime incluant aussi bien des aliments animaux que végétaux ?

    Tenir compte de l’anatomie et de la physiologie humaines est une méthode plus scientifique et plus objective. Les mammifères sont adaptés anatomiquement et physiologiquement à leur régime alimentaire, que ce soit pour se procurer de la nourriture ou pour la consommer. (Dans l’étude des fossiles de mammifères disparus, l’analyse des caractéristiques anatomiques est une méthode courante pour déterminer le régime probable de l’animal.)

    Par conséquent, nous pouvons d’abord considérer des mammifères carnivores, herbivores et omnivores puis identifier les caractéristiques anatomiques et physiologiques associées à chaque type de régime alimentaire. Nous pouvons ensuite analyser l’anatomie et la physiologie humaines et déterminer le groupe auquel nous appartenons.

     

      CARNIVORES HERBIVORES OMNIVORES HUMAINS
    Muscles faciaux Peu développés pour permettre une large ouverture de la bouche Bien développés Peu développés Bien développés
    Type de mâchoire Angle faible Angle important Angle faible Angle important
    Position de l’articulation de la mâchoire Au même niveau que les molaires Au-dessus du niveau des molaires Au même niveau que les molaires Au-dessus du niveau des molaires
    Mouvement de la mâchoire Tranchant ; mouvement latéral minime Pas de mouvement tranchant ; mâchoire mobile latéralement et d’avant en arrière Tranchant ; mouvement latéral minime Pas de mouvement tranchant ; mâchoire mobile latéralement et d’avant en arrière
    Principaux muscles masticateurs Muscles temporaux Masséters et ptérygoïdiens Muscles temporaux Masséters et ptérygoïdiens
    Ouverture de la bouche par rapport à la taille de la tête Grande Petite Grande Petite
    Dents : incisives Courtes et pointues Larges, plates et en forme de pelle Courtes et pointues Larges, plates et en forme de pelle
    Dents : canines Longues, tranchantes et incurvées Soit peu tranchantes et courtes (ou longues pour la défense), soit absentes Longues, tranchantes et incurvées Courtes et peu tranchantes
    Dents : molaires Tranchantes, dentelées et en forme de lame Plates avec cuspides ou surface complexe Lames pointues et/ou plates Plates avec cuspides noueuses
    Mastication Pas de mastication ; aliment avalé entièrement Longue mastication nécessaire Aliment avalé entièrement et/ou simple broyage Longue mastication nécessaire
    Salive Pas d’enzymes digestives Enzymes permettant la digestion des carbohydrates Pas d’enzymes digestives Enzymes permettant la digestion des carbohydrates
    Estomac Simple Simple ou plusieurs poches Simple Simple
    Acidité de l'estomac pH inférieur ou égal à 1 lorsque l’estomac est rempli pH : de 4 à 5 lorsque l’estomac est rempli pH inférieur ou égal à 1 lorsque l’estomac est rempli pH : de 4 à 5 lorsque l’estomac est rempli
    Capacité de l'estomac De 60 % à 70 % du volume total de l’appareil digestif Moins de 30 % du volume total de l’appareil digestif Entre 60 % et 70 % du volume total de l’appareil digestif Entre 21 % et 27 % du volume total de l’appareil digestif
    Longueur de l'intestin grêle 3 à 6 fois la longueur du corps Entre 10 et plus de 12 fois la longueur du corps 4 à 6 fois la longueur du corps 10 à 11 fois la longueur du corps
    Côlon Simple, court et lisse Long, complexe ; peut avoir un aspect boursouflé Simple, court et lisse Long, aspect boursouflé
    Foie Peut détoxiquer la vitamine A Ne peut pas détoxiquer la vitamine A Peut détoxiquer la vitamine A Ne peut pas détoxiquer la vitamine A
    Rein Urine extrêmement concentrée Urine modérément concentrée Urine extrêmement concentrée Urine modérément concentrée
    Ongles Griffes acérées Ongles plats ou sabots émoussés Griffes acérées Ongles plats

     

    Les caractéristiques anatomiques de l’appareil digestif humain correspondent à un régime herbivore. Les lèvres sont musclées et la cavité buccale est relativement petite. La plupart des muscles de l’expression sont en fait les muscles utilisés pour la mastication. La langue, musclée et agile, indispensable à la mastication, s’est adaptée à la parole et à d’autres fonctions. L’articulation mandibulaire est aplatie par une plaque cartilagineuse et se situe bien au-dessus du niveau des dents. Le muscle temporal est peu développé. La « mâchoire carrée », caractéristique de l’homme, reflète l’ouverture de l’angle de l’apophyse mandibulaire et l’élargissement du groupe musculaire masséter-ptérygoïdien. La mâchoire inférieure peut bouger vers l’avant pour engager les incisives et latéralement pour écraser et broyer.

    Par ailleurs, les dents humaines sont semblables à celles des autres herbivores, à l’exception des canines (les canines de certains singes sont allongées et seraient utilisées pour être montrées et/ou pour la défense). Nos dents sont plutôt grandes et appuient normalement les unes sur les autres. Les incisives sont plates et en forme de pelle, convenant pour peler, couper et mordre des aliments relativement mous. Les canines ne sont ni dentelées ni coniques, mais plates, peu tranchantes et petites, et fonctionnent comme des incisives. Les prémolaires et les molaires sont carrées, plates et noueuses, et sont utilisées pour écraser, broyer et réduire en pulpe des aliments non grossiers.

    La salive humaine contient l’enzyme permettant la digestion des carbohydrates, l’amylase salivaire, servant à digérer l’essentiel de l’amidon. L’œsophage est étroit, convenant à de petits bols mous de nourriture longuement mastiquée. Manger rapidement ou essayer d’avaler une grande quantité de nourriture ou des aliments fibreux et/ou peu mastiqués est un risque d’étranglement.

    L’estomac humain est constitué d’une seule poche et présente une acidité modérée. (Un individu dont le pH gastrique est inférieur à 4 ou 5 lorsque l’estomac est rempli est un cas clinique inquiétant.) Le volume de l’estomac représente environ entre 21 et 27 % du volume total de l’appareil digestif. L’estomac est une poche de mixage et de stockage qui mélange et liquéfie les aliments ingérés et régule leur entrée dans l’intestin grêle. L’intestin grêle humain est long, en moyenne 10 à 11 fois la longueur du corps. (Notre intestin grêle mesure en moyenne entre 7 et 9 m de long. La taille du corps humain se mesure depuis le haut de la tête jusqu’au bas de la colonne vertébrale et mesure en moyenne entre 60 et 90 cm chez les individus de taille normale.)

    Le côlon humain a une forme boursouflée, caractéristique des herbivores. Il est extensible, a une coupe transversale plus importante que celle de l’intestin grêle et est relativement long. Il permet l’absorption de l’eau et des électrolytes ainsi que la production et l’absorption de vitamines. C’est également le lieu d’une importante fermentation bactérienne de matières végétales fibreuses, et donc d’une production et d’une absorption de grandes quantités d’énergie provenant des aliments (acides gras volatils à chaîne courte), en fonction du contenu fibreux du régime alimentaire. La mesure dans laquelle le côlon humain intervient dans la fermentation et l’absorption de métabolites ne fait que depuis peu l’objet d’études.

    En conclusion, nous voyons que la structure de l’appareil digestif des êtres humains est celle d’un herbivore « confirmé ». L’être humain ne présente pas les caractéristiques structurelles mixtes que l’on observe chez les omnivores tels que les ours et les ratons laveurs. Ainsi, en comparant l’appareil digestif des humains à celui des carnivores, herbivores et omnivores, nous devons conclure que l’appareil digestif humain est adapté à un régime strictement végétal. [source Dr Millton Mills]"


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  • Coucou mes cromignons!

    ça y est! J'ai trouvé le logiciel qui me permet de faire facilement quelques gribouillages paléo: Mypaint!

    Il y a tout ce qu'il faut pour s'amuser! Qu'en pensez-vous???

    Eureka


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