• Moi, Gourou ?

    Je crois que je ne compte plus le nombre de fois où quelqu'un a remis en doute ma façon de m'alimenter: "pourquoi tu ne manges pas de laitages ? Pas de gluten? Tu vas manger que des fruits à midi?" Pour ceux que ça intéresse, j'essaye d'expliquer mes choix en leur racontant les méfaits du gluten et du lait de vache sur l'organisme et je leur parle de l'alimentation vivante. Souvent, les personnes restent dubitatives et étonnées par mes propos si déconcertants, car ils vont à l'encontre de tout ce qu'on leur à dit jusqu'à présent (médecin, publicité, émission de télé, nutritionnistes, parents, enseignants...)

    Je sais qu'ils ne me croient pas pour l'instant, mais je me dis qu' ils auront eu cette information au moins une fois dans leur vie. Et que peut-être, un jour, ils se rendront compte par leur propres expériences ou recherches que j'avais raison.

    Mais cette semaine, on m'a carrément traité de gourou en me disant que je mettais la vie de mes enfants en danger! 

    Mes enfants ne mangent quasiment jamais de gluten, de lait de vache ou de bonbons à la maison. Depuis que nous avons adopté ce mode de vie, ils n'ont pas mis les pieds chez le médecin en 3 ans. Rien, aucune maladie: pas de rhume, pas d'angine, pas de gastro et pas de grippe. Mes enfants sont minces, pleins d'énergie, souriants  et ont tous les 2 sauté une classe dans leur cursus scolaire. 

    Alors sachant tout ça, je veux bien qu'on me traite de gourou de secte; mais alors dans ce cas, de la secte du bien-être.

    Peut-être que ces personnes si persuadées d'être normales tout ça parce qu'elles appliquent les règles dictées par la société devraient ouvrir grand leurs yeux et regarder ce qui se passe dans leur vie: agressivité, haine de l'autre, méchanceté, mensonges, trahisons, obésité, mal-être, médicamentation quotidienne, prise de drogue... C'est ça, être normal? C'est ça, qu'elles défendent? C'est ça, leur bonheur?

    Moi j'appelle ça: l'enfer de la matrice. De part mon blog et ma façon d'être au quotidien, j'essaye d'aider les gens à ouvrir les yeux sur la réalité de ce monde et la réalité de leur être. Mais je viens de m'apercevoir que certains ne sont pas prêts à accueillir ce message. Ce message fait peur car cela demande de sortir de son ignorance et du "confort" vicieux de la matrice. Cela ne me dérange pas, ils mettront plus de temps à le découvrir ou peut-être même qu'ils mourront sans le découvrir.

    Mais moi, j'aurais essayé de leur montrer une autre vision du monde, une vision d'un monde en paix, rempli de joies, d'enthousiasme, de bonheur et d'authenticité.

    Je sais que sur mon blog, je prêche déjà des convaincus, mais je tenais à partager avec vous un texte sur le fonctionnement de la matrice trouvé sur le blog de lauramarietv.com (la meilleure éveilleuse de conscience selon moi!)

    « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.
    Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, par la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
    On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
    Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.
    Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »

     

    Extrait du Meilleur des mondes – d’Aldous Huxley (1932).