1. Parce que le sucre est une addiction diabolique, une véritable drogue. Une étude bordelaise* a démontré qu'il serait plus addictif que la cocaïne. Plus on ingurgite cette « autre poudre blanche », plus on en consomme, coincé comme un rat dans une spirale infernale.

2. Parce que, selon Danièle Gerkens**, l'abandon du sucre est un remède efficace contre le vieillissement cutané, autant qu'un acte de beauté. Le teint s'éclaircit, devient lumineux, les rides s'estompent. A contrario, une glycémie trop élevée contribue à une évaporation d'eau qui entraîne une sécheresse et, immanquablement, la perte d'élasticité de la peau.

3. Parce que, à en croire la nutritionniste Valérie Espinasse***, les becs sucrés qui renoncent au sucre voient en quelques jours leur état général s'améliorer. La fatigue chronique s'envole, tout comme les problèmes cutanés et les allergies, notamment au pollen. Les maux de tête et les infections ORL type sinusite s'espacent alors jusqu'à disparition totale.

4. Parce que l'arrêt du sucre a des conséquences non négligeables sur la silhouette. Le corps redessiné sera libéré des ballonnements douloureux et d'un disgracieux ventre gonflé. Du côté de la balance, l'aiguille penchera dans le vert, avec environ 6 kilos de moins en un an, après la suppression des entremets, des crèmes glacées et autres confiseries.

5. Parce qu'une étude américaine a étudié le lien entre le sucre et le diabète sur les populations de 175 pays. Le constat est sans appel. Pour 150 calories/jour/par personne, soit l'équivalent d'une canette de 330 ml de soda, la prévalence du diabète augmenterait de 1,1 %. (Les graisses et l'embonpoint ont aussi un impact sur cette maladie.)

* CNRS Serge Ahmed à Bordeaux.** Zéro sucre, de Danièle Gerkens, éditions Les Arènes.*** J’arrête le sucre, de Valérie Espinasse, éditions First.